Le CAWELL, Conseil d’Administration et Week-End des LEO LORE, s’est déroulé cette année à Dijon. Les échanges étaient la thématique centrale de ce congrès et ont été introduits par le biais de formations et de temps administrateurs.

Nous étions 4 clermontoises à vous représenter : deux élues UFR, Anaïs SIMARD et Alexia BRAJON et les deux nouvelles administratrices : Marjorie BICHARD et Aurore TRAYSSAC au poste de VP médecine et VP ANEMF.

LEO LORE

Tout d’abord, qui sont les LEO LORE ? Ces deux termes désignent « Local Exchange Officer » et « Local Officer on Research Exchange ». Les étudiants en médecine peuvent bénéficier de différents programmes d’échange au cours de leur scolarité dans le but de découvrir différents modes de fonctionnement : le mode d’exercice, le système de santé...

Les échanges au sein du territoire français sont régis par les programmes SEMIHO (stage de sémiologie pendant le 1e cycle), InterLab (stage de master dans une autre région) et InterCHU (stage d’externat dans un autre CHU) . A savoir que les programmes SEMIHO et InterLab sont pour l’instant des projets en construction.

Les échanges internationaux, eux, sont régis par les programmes SCORE (stage de recherche), SCOPE (stage clinique), SCOPH (programme sur la santé publique) …

À Clermont, le Pôle International propose deux programmes d’échanges internationaux : SCORE et SCOPE ; et un programme d’échange national : InterCHU.

Au-delà des discussions centrées sur les mobilités étudiantes, nous avons pu aborder d’autres sujets lors de temps administrateurs dédiés : la réforme du second cycle (R2C), la réforme d’entrée dans les études de santé (REES), la réforme des bourses, les violences sexistes et sexuelles…

Les positions prises ce week-end

La réforme des bourses

Tout d’abord l’ANEMF se positionne pour la suppression des effets de seuil dans le modèle d’attribution des bourses sur critères sociaux ainsi que pour la création d’un guichet unique regroupant l’ensemble des aides sociales disponibles aux étudiants. Cela permettra de faciliter le processus de demande de bourse pour les étudiants en réunissant toutes les informations nécessaires.

Toutes ces réformes sont également défendues par la FAGE, la Fédération des Associations Générales Etudiantes. Cette association se charge de traiter de la précarité étudiante, de la culture, du CROUS,.. *effet seuil : diminution significative du montant de la bourse suite à une légère augmentation des revenus (ex: une prime) qui fait changer d’échelon l’étudiant.
Imaginons un étudiant éligible à l’échelon 4 des bourses sur critères sociaux. Il recevra donc 4 587 euros de bourse sur 10 mois. L’année suivante, les parents de l’étudiant ont reçu une prime de 200€. Leurs revenus sont désormais plus élevés de 200 euros. Au moment de remplir son DSE, l’étudiant modifie donc le montant des revenus des parents. D’après les barèmes, de tels revenus font changer d’échelon l’étudiant, qui passe donc de l’échelon 4 à l’échelon 3. Ce changement induit une diminution du montant des bourses, qui passe de 4587€ à 3 828€. Ainsi, pour une augmentation des revenus des parents de 200€, l’étudiant perdra 759€ de bourse. C’est ce qu’on appelle les effets de seuil.

La réforme du second cycle et perspectives professionnelles

Tout d’abord, l’ANEMF demande la simplification de la procédure de changement de subdivision des internes. Les internes pourraient changer plus simplement de lieu d’exercice lorsque celui-ci ne leur convient pas en fonction des places disponibles et des capacités d’accueil des CH.

Ensuite, pour des raisons d’égalité, l’ANEMF demande à ce que la convocation des étudiants ne se fasse pas sur les mêmes demi-journées durant les deux jours d’épreuve des ECOS nationaux. Il est nécessaire de prendre en compte l’heure d’arrivée dans la journée qui ne représente pas les mêmes contraintes entre le matin et l’après-midi, le temps d’attente dans les amphithéâtres… Enfin, dans le cadre des choix de stage pour les néo-internes 2024-2025, l’ANEMF se positionne pour que l’arbitrage de l'interclassement entre les étudiants issus des ECN ou EDN, au sein de chaque subdivision soit approuvé, et idéalement soumis au vote, en concertation avec la représentation étudiante locale, par une instance universitaire.

Les régimes spéciaux d’étude

L’ANEMF se positionne pour la mise en place d’un RSE (Régimes Spéciaux d'Études) pour les personnes atteintes de dysménorrhées à l’image de ce qui est actuellement mis en place pour l’endométriose.

Pour plus d'informations au sujet des échanges vous pouvez vous adresser à nous mais également au bureau du Pôle International. N’hésitez pas non plus à nous contacter si vous avez des questions/avis sur les motions votées et les prises de positions de Clermont-Ferrand. Le prochain congrès, appelé les Journées d’Été de l’ANEMF (JEA), correspond à l’élection du nouveau bureau national de l’ANEMF.